mercredi, avril 29, 2009

The new Google Profiles and marketing professional services

I subscribe to Duct Tape Marketing's newsletter and the last issue presented the new Google Profiles offering. At first glance, this seemed to be a great way for independent professionals to promote themselves and their services. The promise of a page 1 appearance is indeed enticing.

Like many, I strive to strike a balance between enhancing my professional visibility on the Web and protecting my privacy. Any Web marketing opportunity must support the professional image I wish to convey to a target audience (Facebook, mybloglog, and such do not) and let me fully control - now and in the future - what information is public and how it is presented.

Google Profiles was tempting. But several articles from both the mainstream press and techie journals cooled my enthusiasm. Take a glance at TIME Magazine's "Why Google Wants you to Google Yourself" and Wired's "Google Wants You to Profile Yourself".

As Wired's Ryan Singel put it:

But someday, when Google needs more ad revenues, the walls within Google will fall.

Its spiders follow the links you gave it — it will classify your Flickr photos, root around in your blog posts and Twitter feeds, check out your friends and then it will be able to build a very complex profile of you in order to sell you to advertisers.

That spider will start with your Google profile, which you could not help but making.

Thanks, Google, but I think I'll pass.

What about you?

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vendredi, avril 24, 2009

Relecture: quésaco et combien ?

Parmi les questions récurrentes, celle de la relecture arrive dans le peloton de tête.

« Nous avons un document de 10 000 mots à relire pour demain, vous me le faites à combien ? »

Je caricature à peine : bon nombre de demandes s’expriment ainsi.

Que demande le client ? Voici le premier point à définir. Pour faire simple :

  • Il peut souhaiter une relecture finale, pour choper les dernières coquilles, de type faute de frappe, de grammaire, de ponctuation, de typographie.
  • Il peut en fait vouloir une révision pour non seulement corriger les dernières coquilles, mais aussi peaufiner style et tournures afin que le texte soit fluide et agréable à lire, comme s’il avait été rédigé d’emblée dans la langue cible.
  • Mais en demandant une relecture, il se peut qu’il souhaite une révision comparée du texte source et du texte cible pour s’assurer de la cohérence de la traduction (faux amis, contresens, transpositions erronées...), de l’homogénéité de la terminologie employée, et de l’adéquation du ton par rapport au cahier des charges (par exemple, un texte source technique traduit pour une cible grand public). Et, bien sûr, pour valider que la traduction soit complète !

Vous l’aurez compris, ce sont 3 demandes bien différentes, chacune se reposant sur des compétences précises. Aider le client à préciser sa demande et son besoin, c’est lui rendre service.

Bien que la tarification au mot semble la méthode la plus facile, c’est en fait une formule – pardonnez ma franchise – débile.

Quelques exemples suffisent à illustrer ce propos :

  • Une relecture finale simple d’une traduction exécutée dans les règles de l’art n’est pas chronophage. Avec une tarification au mot, le client risque fort de payer plus cher qu’avec une tarification à l’heure.

  • La révision d’une traduction brute de décoffrage peut prendre un temps fou sans que le résultat soit pleinement satisfaisant (on ne rattrape pas une traduction comme une mayonnaise). Si le linguiste applique une tarification au mot, il travaille à perte.
  • La tarification au mot pour une révision ouvre la boîte de Pandore : nombre de mots cible ou mots source + mots cible ?

Le client veut une estimation du coût en amont, et c’est normal. En envoyant textes sources et cibles au linguiste, celui-ci, en bon professionnel, pourra conseiller son client sur le niveau d’intervention requis (relecture, révision, révision comparée) et le nombre d’heures que celle-ci représente.

Parfois, et le cas se présente plus souvent que l’on ne peut le penser, remanier une traduction médiocre coûte plus cher que de la faire refaire.

D’où l’importance du choix du traducteur dès le départ, les économies du « low-cost » pouvant être chimériques.

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